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Photo du rédacteurM. BassEmergency

Rencontre artiste #2 : Crimson Child


Cette semaine, BassEmergency vous emmène au Canada pour aller à la rencontre de Crimson Child !


📷 @cece.one

Basé à Vancouver, cet artiste aime mêler tous les genres de bass music : dubstep, mid-tempo, drum&bass, melodic, ... Pour la sortie de son nouvel album, il a accepté de répondre à nos questions.


Yashar T. (aka Crimson Child) est un DJ et producteur canadien. Agé de seulement 19 ans, il a déjà attiré l’attention des plus grands comme Excision, BTSM ou encore Whipped Cream. Lorsqu’il ne produit pas, c’est dans la cuisine ou sur une toile qu’il laisse exprimer sa créativité. C’est aussi un grand fan des jeux vidéo en ligne.




Bonjour Yashar, à quel âge et grâce à quel(s) artiste(s) t’es-tu intéressé à la musique ?


Vers l’âge de 12 ans j’ai commencé à écouter Stromae, Vanic, Zead Deads et Skrillex évidemment. Je me souviens encore de mon premier concert (en français !), lors du « Racine Carré Tour » de Stromae. J’avais dix ans et il m’avait vraiment impressionné !




Qu’est-ce qui t’as donné envie de devenir DJ et producteur ?


Lors de mon premier festival, Fvded in the Park en 2015, j’ai vu Skrillex jouer Jack Ü. C’est vraiment ce qui m’a décidé à devenir un artiste. Je rêve de jouer sur cette même scène!




D’où viens ton nom de scène Crimson Child ?


Mon nom m’est venu pendant un rêve. Je l’ai interprété comme une version moderne de la métaphore du « mouton noir » (ou brebis galeuse en français). L’enfant pourpre, Crimson Child, est celui qui se démarque des autres enfants.




Quels sont tes inspirations dans l’univers bass music ?


La réponse à cette question change tous les ans ! Mais actuellement je dirais que mes plus grandes inspirations sont Bon Iver, Alon Mor, Jaron, Jackal ou encore Lorn.




T’es-tu déjà produit sur scène ?


L’été dernier, j’ai fais une petite tournée aux États-Unis. Pour la première fois, j’ai vu mon nom sur des flyers d’évènements. C’était une expérience complètement surréaliste ! Mais ce que j’ai surtout aimé, c’était de pouvoir enfin mettre des visages sur les noms des personnes qui soutenait mon travail virtuellement mais que je n’avais jamais rencontré jusque-là.


📷 @rfriesphoto : Crimson Child à Orlando


Quels sont tes projets en tant qu’artiste ?


Depuis que mon premier album est sorti, je me suis beaucoup diversifié en termes de projet. Je travaille beaucoup pour les autres, que ce soit en co-production ou en ghostprod, pour me permettre de financer mon nouveau projet. Je fais aussi énormément de peinture, ça me permet de m’exprimer de manière très créative.




Avec qui rêverais-tu de collaborer ?


Ce serait un rêve de pouvoir collaborer avec l’un des artistes que j’ai cité plus haut, mais surtout avec Bon Iver. Sa musique a influencé ma vie de bien des façons et pouvoir travailler avec lui en studio sur un morceau serait un des points culminants de ma vie !




Comment définis-tu ton style de musique ?


Pendant l’écriture de ce nouvel album, beaucoup de mes collaborateurs se sont amusé à appeler mon style « musique électronique contemporaine ». Ce nom est resté ! J’aime mélanger de véritables instruments avec l’univers synthétique. J’essaie toujours de repousser les limites de ce qui est attendu et je pense que ça colle.




Comment la pandémie affecte ta vie en tant qu’artiste ?


Comme je travaille toujours à la maison, elle n’a pas directement affecté mon travail. Par contre, elle a des répercussions importantes sur ma santé psychique et sur ma capacité à subvenir à mes besoins à cause de l’arrêt du monde de l’évènementiel. Cela m’a obligé à diversifier davantage mes sources de revenus : je donne des cours de production et je consacre plus de temps à des projets clients plutôt qu'à mes propres projets. Ce n’est pas l’idéal mais c’est pareil pour tout le monde, je ne suis pas le seul artiste touché. Je vis donc au jour le jour, comme tout le monde.



Préparation au studio de l'album Eleventh Hour 🔥


Connais-tu le scène bass music française ? Aimerais-tu venir t’y produire ?


J’ai voyagé à Paris l’été dernier et j’ai essayé de trouver des évènements bass music. Au final, je n’ai pu en faire qu’un seul, c’était Stephan Bodzin au milieu de la forêt à 3h du matin (La Clairière). L’ambiance était fantastique et les gens incroyables ! L’environnement du club était bien meilleur qu’au Canada, on avait l’impression que tout le monde venait juste pour la musique. J’adorerais aller à des concerts bass quand je reviendrais.




Pour conclure, peux-tu nous parler de ton prochain album ?


J’ai mis tout ce que j’ai dans ce premier album Eleventh Hour. Le premier single Consecration est déjà sorti et les 11 autres titres sortiront début 2021. Cet album est la meilleure représentation de mon style et de ma vision à ce jour. J’espère vraiment que vous prendrez le temps de l’écouter (au casque !) du début à la fin. Il y a tellement de misère et de désespoir dans le monde, mon espoir est d’offrir un moyen de s’évader à ceux qui le veulent, même brièvement. Je vous aime !









Le premier single de son prochain album est à écouter sur SoundCloud 🔥













Merci à Crimson Child d’avoir répondu aux questions de BassEmergency ! On a hâte de démarrer 2021 pour entendre tout ça !




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